Un fauteuil pneumatique rose au milieu d’une forêt de conifères - Thibault Lang-Willar

Publié le par Mivava

Quatrième de couverture :
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Inspirez, retenez votre souffle et suivez ces tueurs en série dans un voyage au bout de la violence, où le rire donne la réplique à l’horreur. Un violeur multirécidiviste à qui l’on donnerait le bon Dieu dans confession, un cannibale fin gourmet, un pédophile au cœur d’or : autant d’individus dégénérés et tragiquement drôles qui hantent nos sociétés.
Dans un style tranchant, ces fables acides à l’imagination débridée décortiquent avec un humour sauvage les travers sordides de la vie moderne. De ce grand jeu de massacre, vous ne ressortirez pas indemne.


Mon avis :

Je lis rarement des recueils de nouvelles car j’aime me plonger entièrement dans l’histoire et suivre les personnages au fil des pages ce qui n’est pas le cas quand l’auteur ne peux prendre le temps de développer son histoire. Ici, pourtant, l’idée de départ plus qu’originale m’avait attiré et je m’étais laissé tenter.

En commençant ma lecture, je m’attendais bien sûr à quelque chose de dur et effectivement, petites âmes et cœur pas bien accrochés, ce livre n’est pas du tout pour vous. On ne peut s’empêcher d’être dégouté et choqué au fur et à mesures que les nouvelles défilent. L’humour est présent malgré tout mais je l’ai trouvé beaucoup plus présent au début, comme s’il s’estompait petit à petit. Malheureusement, l’humour fait la principale qualité de ces textes car sinon, ne reste plus qu’un texte gore sans autre but que de choquer qui arrive un peu comme un cheveux sur la soupe, les nouvelles n’étant pas du tout reliées entre elles. C’est un peu cette impression qui a fini par s’affirmer chez moi, certaines nouvelles m’ayant beaucoup plu et d’autre dans lesquelles je n’ai pas réussi à trouver un réel intérêt. Les nouvelles tombent dans le gore, les détails ne nous sont pas épargnés et ce qui m’a le plus gêné était sans doute l’omniprésence du sexe dans son côté le plus malsain. Je trouvais les nouvelles suffisamment dures et oppressantes sans qu’on ait besoin d’y rajouter ces passages, ça faisait trop, comme si l’auteur devait caser une scène par nouvelle sans qu’elle y apporte d’intérêt. Il n’empêche que certaines nouvelles sont de très bonnes qualité, je pense notamment à la première qui donne son nom au recueil, celle qui j’ai préféré : très originale comme le laissait présager la quatrième de couverture avec un humour qui m’a beaucoup plu, très noir, acerbe où l’on rit autant qu’on grimace.

Un avis mitigé car la qualité du recueil est très inégale. En bref, des nouvelles très violentes à ne pas mettre dans n’importe quelles mains et qui aurait été gagnantes si elles avaient maintenu cet humour noir déjanté présent dans la nouvelle éponyme et qui a fini par faire défaut.

Ce livre à été lu dans le cadre d’un partenariat avec BOB et les éditions Héloïse d’Ormesson que je remercie grandement pour cette découverte.

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Publié dans Inclassables

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E
<br /> <br /> Je me laisserai peut-être, mais pas dans l'immédiat. Je vais peut-être attendre qu'il sorte en poche (mon porte-monnaie fait une indigestion). Mais dans tous les cas, sache que ton avis<br /> m'intrigue. Bisous ma belle demoiselle.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> C'est sûr que Noël c'est le coup fatal pour le porte-monnaie. Bonne lecture si tu as l'occasion de le lire. Bisous à toi aussi grande dame Ellcrys .<br /> <br /> <br /> <br />