Princess Bride - William Goldman
Quatrième de couverture :
Il était une fois... la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai. Si bien qu'elle est devenue la favorite de millions de lecteurs.
Princess Bride est un livre culte qui devint ensuite un film culte. Un récit de duels à l'épée, de bagarre, de torture, de poison, d'amour, de haine, de vengeance, de géants, de chasseurs, de méchants, de gentils, de serpents, d'araignées, de monstres, de poursuites, d'évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles.
Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern - redécouvert et merveilleusement abrégé par William Goldman - est peuplé de personnages aussi inoubliables que : Westley, le beau valet de ferme qui risque la mort, et pire encore pour la femme qu'il aime ; Inigo Montoya. le bretteur espagnol qui ne vit que pour venger la mort de son père Fezzik, le plus doux et le plus fort des géants... et, bien sur, Bouton d'or : la princesse, la fiancée, la femme parfaite, la plus belle de toute l'histoire du monde.
Mon avis :
J’avais peur, en commençant ce livre que le côté Fantasy soit omniprésent et gâche ma lecture, ce ne fut pas le cas. Le roman prend des allures de conte moderne où la cruauté suggérée dans les contes de notre enfance prend ici toute sa place. J’aime beaucoup les réinterprétations de conte à l’habitude et pourtant, ici je n’ai pas accroché.
On a, dans ce roman, une sorte de double narration. Tout d’abord l’histoire en elle-même racontée par un certain S. Morgenstern puis William Goldman qui s’immisce dans le récit de manière toujours un peu impromptue pour nous expliquer la façon dont il a épuré le texte originel. Ces « visites » m’ont beaucoup gênées, elle ne nous raconte finalement seulement comment le récit aurait pu être pire, plus long si W. Goldman n’avait pas tranché le récit de Morgenstern pour enlever des centaines de pages de descriptions interminables à la V. Hugo. J’ai eu du mal à en voir l’intérêt dans le récit. Pareil, dans le récit lui-même, le narrateur passe d’un personnage à l’autre, coupe des scènes en plein milieu et malgré que Goldman ait scalpé le récit, il y a des pages et des pages qui ne servent à rien, créent des longueurs à n’en plus finir et cassent complètement le rythme du récit. De plus, les seuls personnages auquel j’ai réussi à m’attacher sont Westley, Inigo et Fezzik, Bouton d’or m’ayant tapé sur les nerfs au plus haut point. La seule scène qui m’a intéressé a été la poursuite après l’enlèvement de Bouton d’or avec l’Homme en noir malgré que j’aie tout de suite compris qui était cet Homme en noir, les passages de batailles et avec le poison m’ont beaucoup plu.
C’est malheureusement tout ce qui m’a plus et si ça n’avait pas été une lecture commune, je ne suis même pas sure que j’aurai terminé le roman. Ce qui aurait pu être une géniale réécriture de contes de fée m’a profondément ennuyée temps si bien que j’ai lu certains passages en diagonale. Dans le genre, lisez le génialissime Enchantement d’Orson Scott Card que j’avais adoré et pour lequel j’avais eu un mini coup de cœur.