Anita Blake, T.9 : Papillon d'Obsidienne - Laurell K. Hamilton
Quatrième de couverture :
Depuis que mon métier d'exécutrice de vampires m'amène à me colleter avec des méchants de tout poil, Edward est un peu mon Batman : il débarque en ville, il me sauve la mise et il disparaît. Le reste du temps, c'est un assassin si froid et si dangereux qu'on l'a surnommé La Mort. Mais j'ai une dette envers lui. Et quand il m'appelle en renfort dans une mystérieuse affaire de meurtres en série, me voilà dans le premier avion pour le Nouveau-Mexique. Où je ne tarde pas à découvrir que mon adversaire de la semaine est peut-être un dieu d'un panthéon oublié... rien que ça ! Mais le plus étonnant, c'est quand même d'apprendre qu'Edward est sur le point de se marier !...
Mon avis :
Anita Blake et moi ça dure déjà depuis neuf tomes et je me rapproche tristement mais à grand pas de la fin de la traduction. Après, à moi les longs mois d’attente … Toujours est-il que cette série se distingue toujours du lot pour moi puisque c’est la seule saga de bit-lit que je suis. Très loin de succomber à la vampire-mania, toutes les promesses de créatures à crocs ont plus tendance à me faire fuir qu’autre chose.
Anita, elle, m’a déjà largement convaincue avec sa répartie sans faille, son cynisme et son humour noir, tout ce que j’aime chez un personnage en somme. Ce tome est, comme à chaque fois, encore un peu plus gros que le précédent et cette fois-ci on peut carrément le qualifier de pavé. Pourtant, il ne m’a fallu que 3 jours pour avaler les 700 pages dont plus de la moitié d’une traite aujourd’hui. Dans ce tome, il y a beaucoup d’action, je n’ai pas eu le problème que j’avais eu avec les tomes précédents, à savoir trop de descriptions inutiles. Même si quelques passages intempestifs ou du moins dont on saurait parfaitement se passer se glissent dans le récit, il n’y a pas de temps morts. Ensuite, ce tome-ci est consacré à l’enquête, plus poussée que dans les derniers tomes et à … Edward ! Je me disais justement qu’il me manquait et que ça faisait plusieurs tomes qu’il n’avait pas pointé le bout de son nez. C’est chose faite puisqu’il est ici aussi présent qu’Anita. Et c’est pour mon plus grand plaisir car c’est un personnage vraiment intéressant et complexe. On apprend à le connaître un peu mieux, à voir derrière cette façade qu’on croyait tellement ancrée que devenue réelle et même si pleins de zones d’ombre persistent, on voit encore mieux le potentiel du personnage.
J’avoue que Richard et surtout Jean-Claude (vous connaissez mon penchant pour ce cher J-C) m’ont affreusement manqués quand même. D’autant plus, que Jean-Claude est absent depuis 2 sinon 3 tomes, j’ai vraiment hâte de le retrouver. N’empêche, l’auteur fait apparaitre deux nouveaux mâles intriguant, Bernardo et Ramirez qui m’ont beaucoup plu tout les deux (Tu m’étonnes …) L’enquête m’a également bien plu, le côté Aztèque ne pouvait que me plaire puisque je m’intéresse beaucoup aux civilisations précolombiennes, j’ai donc été très emballée malgré quelques scènes quand même très gore. D’autant que Laurell K. Hamilton aime beaucoup la description, ce qui donne des passages qui m’ont tout de même pris au cœur. Ceci-dit, je ne vais pas me plaindre, je n’ai rien contre le gore, comme vous avez pu le voir, tant que le livre n’est pas centré là-dessus et que c’est de la boucherie uniquement pour faire de la boucherie. Ici, l’auteur arrive encore une fois à faire un savant mélange entre action, suspense, humour, romance, fantastique …
C’est donc un bon tome et une série que j’apprécie vraiment de plus en plus. En ce moment, je me dis que je suis ravie d’avoir emprunté le dixième tome à la médiathèque lors de mon même passage car j’ai envie de retrouver très, très vite Anita et nos deux beaux mâles, surtout J-C qui devraient être plus présents.