Les fables de Sang - Arnaud Delalande
Quatrième de couverture :
1774. Alors qu’à Versailles le pouvoir de Louis XV va passer entre les mains du jeune Louis XVI et de son épouse Marie-Antoinette, une étrange série de meurtres débute : tout commence par cette jeune parfumeuse retrouvée assassinée dans la galerie des Glaces. Sur son corps figure un billet où sont énoncées dix fables de La Fontaine, suivies d’un étrange message :
« Nous y voilà, Viravolta ; dix fables choisies pour nous mettre en joie, voulez-vous jouer avec moi ? Le Fabuliste »
Le macabre billet présage sûrement d’autres meurtres, savamment orchestrés selon le scénario des célèbres fables…
Pourtant, l’espion du roi, le vénitien Pietro Viravolta de Lansalt est certain d’avoir tué de ses propres mains ce Fabuliste, un prêtre tueur fou… et c’était il y a quatre ans déjà. Le meurtrier serait-il revenu du royaume des morts ? Est-ce une revanche, une conspiration contre le pouvoir ? Un jeu de pistes s’engage dés lors dans les méandres de Versailles pour traquer le Fabuliste sanguinaire…
Mon avis :
Le récit commence après l’arrivée de Marie-Antoinette à Versailles, lors des derniers instants du règne de Louis XV et j’ai ainsi eu le plaisir de me remémorer les images de certains moments du sublime Marie-Antoinette de Sofia Coppola lors de ma lecture.
Malheureusement je n’ai pas pu rentrer complètement dans ma lecture, puisque j’ai très peu lu ces derniers temps et que, lors des rares moments où j’ouvrai mon roman je ne voyais pas de suspens et je n’avais pas l’envie de tourner les pages à la vitesse de la lumière pour connaître la suite comme dans un bon thriller. Mais dans ce livre, il y a aussi tout le côté historique, et là j’ai beaucoup apprécié ma lecture. L’ambiance de Versailles, le château et surtout les jardins qui occupent une vraie place dans le plan du Fabuliste, sont agréablement rendus dans de très belles descriptions. En revanche, le rythme est tout de même assez lent, d’où l’absence de suspens. On fait quelques pas dans l’intrigue à chaque chapitre mais à la moitié du roman j’avais vraiment l’impression de ne plus avancer et c’est vite devenu pesant. Enfin, ces longueurs nous permettaient tout de même d’apprécier l’écriture de l’auteur qui est très plaisante. Dans un français beau et fluide à la fois, Arnaud Delalande nous dépeint un Versailles à la fois futile, plein de secrets et très protocolaire intercalé de fables de La Fontaine qui ponctuent le roman par morceaux et où la morale finale colle avec la victime.
Un tueur qui s’inspire de La Fontaine, voilà une idée originale qui avec le flot de critiques positives m’avais vraiment donné envie de lire ce roman mais j’aurais peut-être plus aimé ma lecture à un autre moment. En bref, un avis un peu mi-figue, mi-raisin même si dans l’ensemble le roman reste très bon.
Lu pour ce challenge :
1 / 4