Les aventures fantastiques d'Hercule Barfuss - Carl-Johan Vallgren
Quatrième de couverture :
Dès sa naissance, une nuit de 1813 dans une maison close de Königsberg, le corps difforme d’Hercule Barfuss suscite l’horreur chez tous ceux qui le voient. Nain monstrueux, sourd de surcroît, Hercule a toutefois un talent singulier : celui de lire dans les pensées. Ce don de télépathie lui vaudra un destin marqué par le drame, peuplé d’ennemis, alors que le héros court le monde à la recherche de sa bien-aimée, la douce Henriette Vogel, née la même nuit dans le même bordel.
Les aventures fantastiques de Hercule Barfuss transporte le lecteur dans une bouleversante histoire d’amour à travers l’Europe du XIXe siècle, théâtre d’injustices sociales, de corruption et de persécutions religieuses.
Mon avis :
Ce roman m’a tout de suite attirée grâce à sa couverture qui m’intriguait fortement puis j’ai été confortée dans mon envie avec sa quatrième de couverture dont le résumé m’alléchait beaucoup. Ce n’est maintenant plus un secret que j’aime d’amour le XIXème siècle et le roman mêle romance, aventure et une pointe de fantastique, je ne pouvais qu’être ravie, et pourtant …
L’histoire avait tout pour me plaire mais quelque chose dans la manière dont l’auteur l’a traitée m’a gênée pendant toute ma lecture, sans que j’arrive, cependant, à mettre le doigt dessus. C’est donc un avis mitigé qui s’annonce. Tout d’abord, j’ai beaucoup peiné pendant les 100 premières pages, à peu près, car il m’était impossible de rentrer dans l’histoire, sans que je comprenne pourquoi. Le gros point noir du roman, à mon sens, a été que je n’arrivais pas à m’attacher aux personnages. Tout au long, du roman je n’ai eu aucune empathie que ce soit pour Hercule, Henriette, Schuster ou aucun autre des protagonistes ou personnages secondaires. Le fait que je ne puisse pas m’identifier, ou du moins apprécier les personnages, expliquent mon désintéressement de leur sort. Mon intérêt est dont revenu ou parti par flux pendant tout le roman. Dans certaines parties, j’avais presque envie de poser le roman car je ne prenais pas de plaisir à lire et dans d’autres on voit vraiment le potentiel que possède l’histoire et qui en ferais plutôt un très bon ouvrage.
On peut aussi regretter quelques longueurs dans la seconde partie du roman. Le récit est divisé en plusieurs longs chapitres qui constituent chacun un passage de la vie d’Hercule le plus souvent mais aussi d’Henriette et je dois dire que, à chaque nouveau chapitre, il me fallait plusieurs pages pour me réhabituer même sans avoir posé le roman. Les premières pages étaient confuses, je ne comprenais pas qui narrait ou dans les pensées de qui j’évoluais et il me fallait 3 ou 4, voire plus, pour revenir à une lecture plus ou moins fluide ou en tout cas plus aisée. En revanche, dans les passages ou mon intérêt était présent et au cours des différents chapitres, j’ai vraiment senti le talent de l’auteur car l’écriture me plaisait beaucoup, j’avais vraiment plaisir à voir les mots défiler. L’histoire en elle-même est vraiment originale et change de ce qu’on lit d’habitude et si le sort des personnages ne m’intéressait pas plus que ça, l’intrigue dans son tout a tout de même su capter mon attention, une fois l’histoire mise en place.
C’est donc perplexe que je ressors de cette lecture, j’ai vraiment l’impression d’être passé à côté de quelque chose qui m’aurait fait voir ce roman différemment, comme un vraiment bon ouvrage. Dommage que les personnages n’aient pas réussi à me charmer car le style et l’intrigue sont de très bonne qualité.
Un grand merci aux éditions JC Lattès et à Blog-O-Book qui m’ont permis, grâce à un partenariat, de découvrir cet ouvrage que je n’aurais sans doute pas connu autrement.