La Neuvième Pierre - Kylie Fitzpatrick
Quatrième de couverture :
Londres, 1864. Sarah O'Reilly, une jeune orpheline, s'est déguisée en garçon afin de pouvoir travailler au London Mercury, le journal de Septimus Harding. Elle y fait la rencontre de Lily Korechnya. La riche veuve, qui tient une colonne consacrée aux "femmes exceptionnelles", prend vite Sarah sous son aile.
Lily a été engagée par lady Cynthia Herbert, dont l'époux est mort en Inde, pour l'aider à dresser le catalogue de sa magnifique collection de bijoux. Son attention est attirée par neuf grosses pierres que le maharajah de Bénarès a confiées à lady Herbert afin qu'elle les fasse réunir en un navaratna, un talisman sacré, travail qui ne peut être réalisé qu'à Londres. Elle remarque en particulier un diamant rouge sang flamboyant qui semble exercer une troublante influence sur ceux qui le touchent.
C'est alors que surviennent deux horribles meurtres. Un officier des douanes, sur les docks, puis un bijoutier de Hatton Garden, chacun ayant été en contact avec la pierre, sont retrouvés étranglés d'une étrange façon. Holy Joe, un simple d'esprit, est accusé des deux crimes, mais ni Lily ni Sarah ne croient à sa culpabilité. La piste des pierres disparues va emmener Sarah en Inde, au cœur de la caste des étrangleurs, dévouée au culte de Kâlî, la déesse de la destruction et de la mort...
Des quartiers pauvres des bords de la Tamise aux palais disparus de Bénarès, de l'Angleterre victorienne à l'Inde sacrée, Kylie Fitzpatrick a écrit un roman plein de mystère et d'aventure qui mêle habilement meurtres, mythes, superstitions et philosophies orientales.
Mon avis :
Un petit nouveau chez Actes noirs parût fin mai et déjà je le trouvai sur les rayons nouveautés de ma médiathèque de quartier. La quatrième de couverture semblait prometteuse : la condition de la femme dans la société victorienne occidentale et orientale, diamant rouge sang, meurtres et divinités hindoues.
Donc pour aller droit au but j’aurais vraiment mieux fait de m’abstenir. J’ai traîné le livre pendant des jours et quand l’envie me prenait d’avancer j’avais beau lire des pages et des pages j’avais juste l’impression de faire du surplace. Parce que c’est ça le problème de ce roman, tout est long, mais long … Tout le roman est fait sur des longueurs finalement, avec des passages descriptifs à n’en plus finir et surtout qui ne servent à rien. Mais c’est vraiment dommage, car si le thème avait été mieux exploité ce roman aurait pu être super avec juste un rythme plus soutenu. Sinon l’écriture en elle-même est plutôt agréable même si pas très fluide, les personnages étaient assez attachants et Lily Korechnya est celle qui m’a le plus touchée avec sa rubrique dédiée aux « femmes exceptionnelles » où elle cite notamment George Sand, parce que oui, nous français on a la côte. Pour finir, oui j’ai lu la fin de ce roman car je voulais vraiment comprendre, mais pour arriver à cette fameuse fin tant attendue, j’ai juste sauté les plus de 80 pages restantes et j’ai malgré ça tout compris, ou du moins je le pense, où est donc l’erreur là-dedans ?
Donc, un livre que je ne recommande pas vraiment, à moins qu’on ait envie d’une lecture très, très tranquille avec de belles descriptions de l’Inde et de Bénarès et dans ce cas je pense qu’on peut vraiment apprécier ce roman.