Code 1879 - Dan Waddell
Quatrième de couverture :
La journée de l'inspecteur Grant Foster commence mal : le cadavre d'un homme, que son assassin a amputé des deux mains avant de le poignarder, vient d'être découvert, abandonné dans un cimetière de l'ouest londonien. Le corps semble être tombé du ciel. Lors de l'autopsie, Grant Foster relève, taillée au couteau dans la peau de la victime, une inscription énigmatique. Le seul talent d'enquêteur de Foster ne suffira pas à venir à bout de ce mystère. L'indice laissé par le tueur va l'obliger à faire appel à Nigel Barnes, un généalogiste professionnel. Alors que, peu de temps après, un deuxième corps est identifié, ils vont se retrouver plongés dans les bas-fonds du Londres victorien de la fin du XIXe siècle et parcourir les méandres obscurs d'une affaire criminelle survenue en 1879 et qui semble liée aux meurtres. Une course contre la montre s'engage : le psychopathe semble suivre un schéma qui, selon Nigel Barnes, va conduire à d'autres exécutions. Foster sait qu'il n'a que peu de temps avant que le tueur n'arrive au bout de son parcours sanglant et ne disparaisse à jamais.
Mon avis :
Bon, pour tout dire je suis tombée sur ce bouquin complètement par hasard, je l’ai vu dans le rayon nouveautés de ma médiathèque, la couverture m’a attirée et en lisant la quatrième de couverture en diagonale, mon regard a tout de suite été amené sur « bas-fonds du Londres victorien de la fin du XIXème siècle ». Autant dire que c’était dans le sac !
Vous savez maintenant que je lis toujours les quatrième de couverture en diagonale, la plupart du temps ça évite les spoilers et de connaître la moitié du bouquin avant même de l’avoir commencé. Mais, parfois, ça donne aussi de drôles de surprises. J’ai donc commencé le livre pensant que j’étais dans le XIXème, le prologue confirmant mon idée pour voir apparaître au bout de quelques pages « Il avait un portable également ». Euhhh … Je n’ai pas pu croire à un anachronisme de cette ampleur, c’est quand même plus que gros alors j’ai été jusqu’à chercher la date de l’invention du téléphone portable ou si « portable » pouvait désigner un autre appareil. Evidemment non, et nos amis du XIXème de possédaient pas de portable mais bon on sait jamais, je me suis dit, vérifions ! Finalement j’ai laissé passé et je me suis rendu compte, au bout d’un moment quand même qu’on était au XXIème siècle … Ca parait plus logique, n’est-ce pas ? En fait, ce thriller est centré sur la généalogie et les protagonistes vont établir de troublantes ressemblances entre une affaire du XIXème et une du XXIème. On cherche donc le coupable dans les deux affaires, enfin, chercher c’est un bien grand mot. Je ne vous en dirais pas plus sur l’intrigue mais je ressors très mitigée.
Le roman compte 280 pages et je ne suis rentrée dans l’histoire qu’au bout d’environ 160 pages. Ca fait long hein ? Je me suis même demandé si j’allais le finir mais comme j’avais passé la moitié, je n’avais pas envie d’avoir lu tout ça pour rien. Au bout de ces loooooongues 160 pages, l’intrigue se met en route et là c’est devenu franchement très intéressant. Le fait que la généalogie se mêle à l’enquête policière donne un côté vraiment original au roman. J’ai donc lu la seconde partie rapidement et avec plaisir mais ce n’est pas assez bluffant pour rattraper les longueurs interminables de la première partie. J’ai aussi eu un souci avec les personnages, ils sont assez sympathique mais, à part Foster, je ne les ai pas trouvés fouillés et j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à eux. Celui qui a le plus attiré ma sympathie a été Eke Fairbairn et non les protagonistes. Pourtant, il n’y avait que quelques avis sur la toile et ils étaient tous positifs. Le roman comporte quelques scènes assez gore, disons que le tueur est particulièrement sadique et la fin est plutôt très bien trouvé, j’ai vraiment ressenti le suspense dans les 50 dernières pages.
Ce roman est un oublié de la rentrée littéraire, je ne vous conseillerais pas de vous jeter dessus et pourtant je ne vous le déconseille pas non plus. Simplement, ne vous attendez pas à lire un thriller historique, c’est un policier et malgré les éléments historiques, il reste contemporain. J’ai peut-être été déçue parce que j’en attendais autre chose, d’où cet avis en demi-teinte.