Anita Blake, T.10 : Narcisse enchaîné - Laurell K. Hamilton
Quatrième de couverture :
Les hommes sont tous les mêmes ! Bon, c’est vrai que Jean-Claude et Richard se distinguent… N’empêche ! Je les évite tous les deux depuis des mois pour tenter de remettre de l’ordre dans ma tête. Mais lorsque des métamorphes fraîchement débarqués à Saint Louis enlèvent mes léopards pour les torturer, je n’ai pas d’autre choix que d’appeler au secours les deux mâles de ma vie. Seul problème : pour m’aider, ils ont besoin que nous fusionnions nos pouvoirs, ce que je refuse depuis le début. J’en ai toujours redouté les conséquences… et la suite prouvera que j’avais bien raison !
Mon avis :
Après avoir lu le neuvième tome, je n’ai eu qu’une envie me jeter sur le dixième. Heureusement, j’avais emprunté les deux en même temps lors de mon passage à la médiathèque, j’ai donc pu lire Narcisse enchaîné presque dans la foulée de Papillon d’Obsidienne. Le neuvième tome avait rattrapé la déception que j’avais eu lors des tomes précédents mais le dixième tome ne m’a, malheureusement pas autant convaincue.
Pourtant, le début s’annonçait vraiment bien ! Je retrouvais enfin Jean-Claude et Richard, l’action était là et un nouveau personnage très intéressant, j’ai nommé Micah venait faire son apparition. On ne sait plus où poser les yeux et de toutes évidences Anita non plus. A ça vient s’ajouter Nathianel que j’adore. Le lit d’Anita ne désemplit pas … J’ai lu sur les avis que ça allait croissant de tomes en tomes, mais pour l’instant dans ce tome-ci je n’ai pas trouvé ça excessif. La première scène d’action nous fait penser que l’intrigue de cet opus va être au top et, malheureusement, c’est le flop. En effet, l’auteur prend le temps de nous développer les réactions et ressenti d’Anita dans la première partie du livre, ce qui donne une très bonne moitié de tome mais ne développe pas son intrigue. On se retrouve donc à la moitié du roman avec une intrigue pas du tout construite et là, comme pour rattraper le coup, on nous en sort une de derrière les fagots. Mal ficelée, on se retrouve au milieu d’une histoire où l’auteur s’embrouille dans un scénario pas crédible d’enlèvements d’alpha de différents clans de garous. On se retrouve avec des dialogues de politique métamorphe qui n’ont aucune utilité pour le récit et que j’ai personnellement trouvés ennuyeux, si bien que j’ai sauté la plupart de ces passages et j’avoue m’en être portée aussi bien.
Ensuite, le gros reproche que je faisais aux tomes qui m’avaient déçu était le manque de l’humour si caractéristique d’Anita Blake. Le cynisme et la répartie d’Anita m’avaient beaucoup manqués puisque c’est ce qui donne son cachet à cette série, j’étais donc très contente de les retrouver dans le neuvième tome mais pas pour qu’ils disparaissent à nouveau. Ce tome contient donc très peu d’humour et j’ai trouvé l’Anita de d’habitude assez effacée. Enfin, moi qui me disais « Chouette je vais revoir Jean-Claude », j’ai été déçue de voir qu’il n’était pas si présent que ça, voire absent dans la seconde moitié du roman. Et pourtant, j’appréciais tellement la première partie … J’aimerais vraiment revoir les pouvoir de réanimatrice d’Anita et sa répartie revenir dans les tomes à venir. Autant, à la fin de Papillon d’Obsidienne, je ne pensais qu’à lire la suite autant j’avoue que je ne ressens pas le besoin de lire le tome 11. Bon, en même temps, heureusement car le 11 n’est pas disponible à ma médiathèque et je n’ai aucuuuuune idée de quand il reviendra puisque cette série a tendance à être rendue particulièrement en retard. Je ne sais pas si vous vous rappelez l’histoire du tome séquestré … (J’ai une vie palpitante hein …).
Un tome qui m’a donc un peu déçue par rapport au neuvième tome que je trouvais, enfin, aussi bon que les premiers opus de la série. J’espère vraiment que le onzième tome : Péchés céruléens saura mieux me convaincre et que Jean-Claude reviendra pour de bon ! (Oui, je sais, je m’entête …)