Les ailes de la nuit - Lisa Kleypas
Quatrième de couverture :
Après une vive déception amoureuse, Amelia Hathaway n'espère plus se marier, d'autant qu'elle est devenue le pilier de toute sa famille. Le jour où elle vient récupérer son frère Léo dans les bas-fonds de Londres, elle rencontre Cam Rohan qui gère un club de jeu. Un homme déroutant et inclassable, ni gentleman ni canaille, qui transforme en or tout ce qu'il touche. Pour la première fois de sa vie, Amelia serait tentée de s'appuyer sur cette épaule solide, mais elle ne se fait pas d'illusions : pour Cam, l'appel de la liberté sera toujours plus fort que tout...
Mon avis :
Après avoir A-DO-RE La ronde des saisons, je ne pouvais que poursuivre mes aventures littéraires avec cette auteur. De vous à moi, j’étais très triste de quitter les personnages et le beau monde qu’avait crée Lisa Kleypas lorsque la saga s’est achevée avec Retrouvailles. Je me suis donc précipitée sur cette nouvelle saga et, encore une fois, on n’est pas déçus du voyage.
Lisa Kleypas reprend cette saga dans les mêmes principes que la précédente. Un groupe de personnages, ici les Hathaway et anciennement les « laissées-pour-compte » est le fil rouge de la saga et l’auteur les marie une par une avec de beaux mâles charismatiques. Ici, Lisa Kleypas commence sa saga avec Amélia, la responsable, le pilier de la famille et le beau Cam Rohan, vouiiii le même que dans La ronde des saisons, le bohémien épris de liberté. Et là, méga point fort du roman, j’ai pu retrouver les anciens personnages, Evangeline, Lillian, Westcliff, Saint Vincent et ça c’est cooool. Ils m’avaient manqué et je suis ravie de pouvoir encore suivre leurs aventures. J’ai, en revanche, trouvé Amélia moins charismatique que les « laissées-pour-compte », elle fait pale figure face à nos précédentes héroïnes mais Cam rattrape tout ça. J’ai apprécié son personnage, même si, encore une fois, il n’a pas la prestance de nos quatre précédents mâle. Bon, la comparaison était inévitable avec l’autre saga et je dois dire que Les Hathaway n’en sort pas gagnant. Autant, j’avais été charmée, enchantée par La ronde des saisons, autant ici le début a peiné à me convaincre et on relève quelques malheureux clichés que l’auteur avait réussi à éviter jusque là.
Néanmoins, concentrons nous sur les points positifs de ce roman, car il y en a assurément ! (Oh cette rime ...) J’ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture, retrouver cette Angleterre victorienne de mon cœur m’enchante à chaque fois. Cette fois-ci, nous ne sommes pas à Londres mais dans la campagne anglais et j’ai tout autant apprécié, je me projette les scènes comme pour un film et … ça laisse rêveur. Il n’y a pas vraiment d’intrigue, bien sur la fin n’est un secret pour personne dans ce genre de collection hautement imprévisible et érudite mais il n’empêche que les pages se tournent à une vitesse folle et que je ne peux m’empêcher de finir ce genre de romans en deux voir même une seule journée. Arf, ouiii on devine la fin mais on est content quand elle arrive, sortons de notre monde de brutes et évadons nous chez les Bisounours ! J’ai trouvé l’humeur un peu moins présent mais on retrouve des scènes et dialogues savoureux auxquels je pouffe bien volontiers.
C’est donc un tome qui se lit toujours aussi bien mais qui n’égale pas l’ancienne saga, j’espère donc que le prochain sera top car la saga est prometteuse et j’ai, malgré quelques bémols, passé un très bon moment et de lecture et après tout, c’est ça qui compte ! A noter que le second tome : L’étreinte de l’aube déjà paru et mettra en scène Winnifred et Merripen (Oui, autant vous dire que ces deux noms m’ont fait pouffer tout le long du roman. Ah ben ils font la paire ces deux là.). Le troisième tome sortira, quant à lui le 4 mai et s’intitulera Tentations du soir et je serais bien sûre au rendez-vous.