Le coeur-de-gloire - Hervé Picart

Publié le par Mivava

Quatrième de couverture :
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Un grand roman-feuilleton moderne. Entre Bruges et San Gimignano, une nouvelle énigme pour l'antiquaire. Que penser de ce coeur-de-gloire, un pendentif sans valeur, qui réapparaît de façon inexplicable chaque fois que sa propriétaire cherche à s'en débarrasser ? Cette relique d'un macabre rituel toscan laisse bien vite soupçonner un crime inavoué. Une tortueuse investigation commence pour Frans Bogaert, l'élégant brocanteur brugeois et sa pétillante assistante Lauren. Mais cette fois-ci, l'enquêteur pourrait devenir la victime - et même l'arme du crime. Quand le jeu l'emporte sur le massacre, on découvre que l'orgueil se répand aussi aisément que le sang...


Mon avis :

Voilà presque un an que j’avais lu le second tome de L’Arcamonde. J’avais pendant un moment relégué cette série au second plan et quand l’envie m’est revenue il a fallu que j’attende un peu avant de le commander. J’avais eu un mini coup de cœur pour le premier tome et le second était un peu en dessous, j’avais donc hâte de voir ce que donnait ce cœur-de-gloire et je ne suis absolument pas déçue.

Les deux premiers tomes ne sont pas chroniqués puisque je les ai lus avant d’ouvrir mon blog mais autant vous dire tout de suite que j’avais adoré. J’ai une affection toute particulièrement pour cette série et les prochains tomes se retrouveront assurément dans mes avis. J’ai donc, encore une fois, eu le plaisir de retrouver nos chers amis Frans et Lauren pour une nouvelle enquête dans ce tome. Dés les premiers mots, j’ai été envoûtée par le charme de la boutique L’Arcamonde. Car c’est le point fort de cette série, l’ambiance. A la fois cosy, mystérieuse et un peu désuète, je suis à chaque fois charmée par l’atmosphère qui s’échappe de ces pages. C’est vraiment spécial à cette série et on ne peut plus réussi à chaque fois. De plus, on se promène dans Bruges et les descriptions sont vraiment magiques pour certaines, à la limite du poétique. Lorsque j’ai lu le tome un, ça ne m’a donné qu’une envie, aller à Bruges et je l’ai fait. On retrouve parfaitement les descriptions du livre, c’est vraiment magnifique. Je me suis promenée aux endroits mêmes où passent les personnages, ce qui fait que je suis encore plus immergée dans le roman, les images viennent à moi.

Les personnages sont très attachants et très atypiques. On voit qu’il y a vraiment de la profondeur, de la recherche … et de nombreux secrets. Chaque tome est une énigme, un peu à la mode du XIXème, au fil de déductions, dans une petite boutique fermée avec souvent une énigmatique femme fatale. Frans Bogaert est antiquaire, chaque enquête repose sur un objet. Dans le premier tome, un mystérieux dé ; dans le second, un outil d’alchimiste ; et, dans ce troisième opus, un étrange pendentif. L’auteur nous plonge toujours au milieu de secrets d’histoire et d’anciens manuscrits et on essaye nous aussi de jouer au Sherlock Holmes, sans jamais être aussi futé que Bogaert. L’auteur garde ce suspense qui, sans nous faire tourner les pages à une vitesse folle, nous donne, au contraire, envie de savourer chaque page, chaque ligne et, au fil des rebondissements trouver la solution qui résout tous les mystères. Et je suis à chaque fois surprise car l’auteur sait bien ménager son suspense.

Un très bon tome qui rattrape la petite déception que j’avais eu pour le second tome. Je n’ai maintenant qu’une envie, me procurer la suite : La pendule endormie et percer encore quelques fabuleux mystères. Je vous mets en dessous une petite photo de Bruges que j’avais prise pendant la semaine que j’ai passée là-bas, au printemps, c’était vraiment beau.

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Publié dans Romans contemporains

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